L'Îlet Long est situé au François. Il était appelé autrefois « Îlet Calonne » du nom d'un ancien maire (1944-1956) de la commune, Isidore Calonne qui y avait élu domicile pour sa résidence secondaire. Il est ensuite rebaptisé « Ilet Long » du fait de sa forme allongée.
Il se trouve à 5 km de la Marina du François mais à 825 m des côtes.
Il culmine à 20 mètres d'altitude. Il est pourvu d'anses à sable fin d'une longueur totale de 130 mètres. L'Îlet Long est occupé par une mangrove relictuelle non rattachée à la côte et circonscrit par des falaises plus ou moins vives. Sur une grande partie de l'îlet, le couvert végétal est continu et formé d'herbacées graminéennes.
Cependant, la végétation sommitale est basse et très dégradée.
La faune animale est abondante sur cet îlet puisque moutons, anolis, petites crevettes, soldats, zagayas, touloulous krab tè, criquets, pou-bois, punaises y sont très fréquents.
L'avifaune est également également abondante avec le quisarle merle et la colombe à queue noire très représentés ici. On peut également voir en très grand nombre le moqueur des savanes qui est pourtant une espèce rare.
C'est un îlet qui possède une dizaine de maisons. Deux d'entre elles sont inhabitables, les autres sont plus ou moins entretenues et sont en fait de confortables résidences secondaires ou encore des maisons de vacances pouvant être louées. Les styles colonial et moderne dominent.
Bien évidemment, il est possible de le visiter. Plusieurs prestataires de services proposent des visites des îlets du François tels que l'îlet Oscar, l'Ilet Thierry et bien sûr l'îlet Long.
C'est un îlet fréquenté quotidiennement, en particulier lors de la saison touristique. Son anse sablonneuse dans sa pointe sud-est est fréquenté surtout par les plaisanciers et des touristes. C'est aussi la chasse gardée de plusieurs Blancs Créoles ou « Békés ». Il accueille environ une centaine de personnes par jour !
Il fait partie des îlets très dégradés en raison de son écosystème très dégradé dans toute sa partie ouest et sud-ouest ainsi que sur les marges littorales. Ces parties accusent des espèces végétales très desséchées.
Il est nécessaire d'entreprendre le plus vite possible une réorganisation du tapis végétal par plantation et une protection mécanique du sol. Concernant l'avifaune, il faudrait établir un suivi des espèces présentes en raison de la force présente du moqueur des savanes, espèce rare et exceptionnelle.